Après être sortit du magasin d'armes, les 2 "hommes" devait rejoindre le vieux théâtre; suite à une petite erreur d'orientation, ils étaient arrivés dans le quartier est ; le vieux théâtre ce trouvant un peu loin...
Ils étaient dans une grande ruelle, une avenue plutôt...
Les maisons devaient être assez riches vu ce qui contrastait avec le sol gris...
Des plaques d'or qui étaient devenues ternes de poussière où était inscrit la date de construction des édifices...
Il y en avaient de toutes époques, de tous siècles comme si l'on eu voulu y placer toute l'architecture du monde humain, comme dans un musée...
Aksuta en prit quelques unes,l'une était de 1703, l'autre dans les 1800 et il ne regarda même pas la troisième ; puis les jetaient à terre; elle semblait n'avoir ni âme, ni souvenir quelque peu intéressant à raconter...
Et cet or ne leur seraient en rien utile, et n'avait rien de beau.
La nuit se faisait de plus en plus sombre, et finit avant qu'ils ne soient sortis de l'avenue par n'avoir pour lumière que celle de la pleine lune régnant sans partage dans un ciel sans étoiles...
*Akira!On peut plus continuer, ça pourrait être dangereux...Faudrait voir si on peut pas dormir ici...*
Il se dirigea dans une maison quelconque au sens qu'il l'avait choisit par hasard, et descendit à la cave, car toutes ses maisons autant nobles soit elles étaient toutes au quart détruites si ce n'est plus, parfois il n'y avait même plus qu'un pan de mur debout...
Et le vent qui régnait dans l'endroit accompagné du froid de la nuit, rendait la cave plus profitable et surtout ils seraient plus à l'abri d'un éventuel agresseur...
Même avec sa lance, il en très restait très vulnérable et loin d'être immortel, surtout qu'il ne connaissait pas le coin...
Entré dans la cave comme il s'y attendait il n'y avait pas de quoi dormir convenablement, et bien que le contact de la pierre ne le dérangeait pas, cela deviendrait pénible à la longe pour tout homme, et il se pourrait bien que cet abri soit plus que provisoire...
Dans cette cave il n'y avait que vieilleries entassées et tonneaux de vin dont la lumière lunaire esquissait les formes, le bon sens ayant deviné à quoi cela correspondait...
Il ressortit; sa main droite tremblant sur la lance; grimpa d'une main au premier étage de ce qui restait de cette baraque , où il avait vu un canapé ancien qui tenait encore debout dont il enleva les quelques décombres et dit ironiquement du haut de son étage à Akira qui était resté dehors:
*C'est bon! On peut y aller, y a pas de cadavres!!!*
*Tu pourrais m'aider à descendre ce canapé dedans?!*